Comment faire des économies de carburant ?

La conduite économique : comment économiser de l’argent et polluer moins.

Faibles émissions semble être le mot d’ordre de tous les constructeurs automobiles, qui, avouons-le, un peu sur cette question nous marchent dessus.

En fait, il suffirait que nous soyons tous un peu plus prudents au volant pour que nous réduisions soudainement la pollution produite par les voitures de 10 à 50 % chacune, avec un effet secondaire non secondaire : nous économiserions de l’argent.

Tout le monde sait que pour ne pas consommer et ne pas polluer, il suffit de ne pas rouler ; peu de gens se rendent compte qu’il existe un moyen terme entre ne pas mettre le moteur en marche et rouler à plein régime.

La conduite économique est une façon d’être avant tout : cela signifie conduire en douceur, laisser la route venir à nous, laisser la voiture se déplacer en douceur, mais pas lentement.

Quelles sont les astuces pour économiser/polluer moins ?
Nous pouvons les diviser en deux catégories :

  1. Celles qui dépendent de l’état du véhicule
  2. Celles qui dépendent du conducteur.

Contrôle des véhicules.
En particulier en ce qui concerne la réduction de la consommation de carburant et des polluants, deux éléments fondamentaux du véhicule doivent être surveillés : le moteur d’abord et l’aérodynamique.

Sur les moteurs à essence/ GPL/méthane, les pièces à contrôler plus souvent car si elles sont inefficaces ou pas au point de pouvoir provoquer une augmentation de la consommation le sont :

  • Système de carburant
  • Carburateur dans les anciens modèles
  • pompe et injecteurs dans ceux qui sont équipés de ce dispositif ;
  • Filtre à air
  • Filtre à carburant
  • Système d’allumage
  • Bougies d’allumage
  • A l’inverse, pour les moteurs à cycle diesel, le seul système à surveiller est celui de

Si ces pièces sont encrassées, défectueuses, vieilles, la consommation augmente, voire double parfois. Il est donc important de les changer selon la fréquence suggérée par le fabricant et de les vérifier de temps en temps, surtout si nous constatons une augmentation inexpliquée du carburant utilisé.

Les autres dispositifs à vérifier sont souvent ceux du pot catalytique, de l’egr (vanne de récupération des gaz), du FAP et de la sonde lambda. Si elles sont inefficaces, elles augmentent considérablement l’émission de gaz nocifs pour l’environnement et, dans certains cas, la consommation.

L’aérodynamique du véhicule ne doit pas non plus être sous-estimée : laisser des porte-bagages ou des porte-skis inutilisés augmente considérablement la consommation du véhicule, tout comme conduire les fenêtres ouvertes. C’est un fait que l’utilisation du climatiseur consomme plus de carburant, mais conduire avec les fenêtres ouvertes est peut-être encore pire et moins confortable.

Enfin, il faut vérifier souvent la pression des pneus : une crevaison, même de quelques dixièmes, signifie que l’on est moins en sécurité sur la route et que l’on consomme 5 à 10 % de plus. Cela ne semble pas être beaucoup ? Considérez simplement que si vous faites 20 000 km par an, avec des pneus à plat, vous jetteriez stupidement 150 à 300 euros.

Mais la catégorie la plus importante reste celle des affaires impliquant

Le style de conduite du conducteur
C’est ce qui fait la vraie différence ! Comme on l’a dit, le « truc » pour économiser le carburant est de conduire doucement, silencieusement, sans accélération inutile et sans freinage à sec. Plus précisément, le conducteur devrait :

Prendre l’itinéraire le plus court, le plus plat et comportant le moins de virages. Cela peut sembler trivial, mais tout le monde ne réalise pas toujours que rouler à une vitesse constante, même élevée, consomme moins qu’une conduite nerveuse, pleine de freinages, d’accélérations, de changements de vitesse, etc. Pour donner un exemple énorme : sur une route nationale sinueuse et fréquentée, vous consommez plus de carburant que sur une autoroute.

Amener le moteur au couple maximum en utilisant la boîte de vitesses de manière appropriée. En termes plus simples : ne pas tirer les vitesses, passer la vitesse la plus élevée dès que possible, conduire avec le compte-tours autour de 1500-2000 tr/min en diesel, 2000-3000 tr/min en essence comme conseil général (chaque moteur a son propre régime de couple maximal qui est généralement écrit dans le livret : vérifiez le et essayez de le garder).

En cas d’arrêt prolongé, arrêtez le moteur. Si vous vous arrêtez pour téléphoner, si vous attendez un de vos amis, si vous êtes à un passage à niveau, mais aussi à un feu de circulation que vous savez durer longtemps, arrêtez la voiture.

Anticipez les manœuvres. Si vous avez un feu rouge plus tard, il est inutile d’accélérer jusqu’au feu et de freiner brusquement, par exemple. Cela peut sembler étrange, mais la meilleure façon de consommer peu est de freiner très peu. Moins vous freinez, moins vous envoyez d’énergie cinétique en friction, moins d’argent s’en va et moins de polluants sont rejetés dans notre atmosphère.

Ces règles simples, si vous les respectez assidûment et continuellement, pourraient vous faire économiser jusqu’à 50 % : en argent, de centaines à des milliers d’euros par an selon les kilomètres parcourus.